La majorité silencieuse s’exprime en faveur d’une Belgique forte
Il existe dans notre pays une majorité de citoyens qui sont attachés à la Belgique. Ils veulent un niveau national plus fort et efficace. De plus en plus de nos concitoyens rejettent les nombreuses divisions, qui à leur yeux, sont totalement inutiles, voire même n »fastes au bon fonctionnement du Pays. A l’occasion du 21 juillet, l’asbl BE2030-United for Belgium leur offre une visibilité et l’occasion de faire entendre leur voix.
BE2030-United for Belgium soutien et réunit les citoyens et les organisations qui œuvrent pour plus d’unité, mais aussi pour plus de transparence, d’éthique et sens des responsabilités dans notre démocratie. Du nord au sud, de gauche à droite, les choix politiques ne peuvent se prendre sans une adhésion de la majorité de la population. Il faut que s’arrête cette fuite en avant séparatiste que plusieurs partis organisent sur le dos des citoyens et dont eux seuls sont les bénéficiaires.
Rejoignez-nous le …. Place de la Monnaie à Bruxelles pour défendre notre avenir et celui de nos enfants dans une Belgique forte et respectée.
Il y a près de 200 ans se jouait ici même, à l’Opéra de la Monnaie, La Muette de Portici d’Auber, qui sonna comme le signal de départ la Révolution Belge. En 1830, la Belgique moderne se dote d’une Constitution, qui sera parmi les plus démocratiques de son temps. Beaucoup ont oublié que d’innombrables citoyens ordinaires, travailleurs et artisans ont joué un rôle important dans la Révolution Belge.
L’histoire retient que nos régions, parmi les plus anciennes d’Europe, ont été réunies par les Grandes Puissances, en 1815, pour former l’état tampon des Pays-Bas. Après 1830, la Belgique, malgré l’amputation du Brabant, du Limbourg et d’une partie de la Flandre, la révolution belge a permis à nos régions de connaître un essor économique et une prospérité impressionnante. Dans l’unité et grâce à des dirigeants visionnaires, des entrepreneurs ambitieux et un peuple travailleur, la Belgique est devenue la seconde puissance économique mondiale, après l’Angleterre. Notre pays s’est montré à la pointe du progrès scientifique, industriel et social. Au cours du XXe siècle, notre pays a développé un système de sécurité sociale solide et un système de soins de santé de premier plan. Son prestige rayonnait, notamment lors de la création de l’ONU ou de l’Union européenne.
Allons-nous rester, sans réagir, à la destruction de ce patrimoine par des politiques qui n’offrent comme seule solution aux enjeux du pays, la division et le morcellement ? Accepterons-nous encore longtemps que nos politiques font de nous la risée de nos partenaires étrangers par nos disputes et notre mesquinerie continuelles ?
Ne méritons-nous pas un nouvel avenir ? Un avenir qui tranche avec celui qui nous est imposé depuis 60 ans ?
BE2030-United for Belgium veut célébrer le 200e anniversaire de la Belgique dans un nouvel esprit d’unité. En mettant en avant, non pas la division, mais l’excellence de nos citoyens, de nos entrepreneurs, de nos services sociaux, de nos associations et nos scientifiques font de mieux. C’est ainsi que nous regagnerons le respect de nos partenaire Européens. Nous C’est pourquoi nous vous appelons à venir célébrer la Mute de Portici ici à Bruxelles chaque année à partir de maintenant. Et de montrer autant que possible notre unité avec les couleurs belges.
Un langage bienveillant et solidaire plutôt que guerrier
La Muette de Portici traverse tout l’Opéra et joue un rôle important sans prononcer un mot. C’est une métaphore très actuelle. Les forces de la division s’affrontent avec un langage de guerre abject, alors que la majorité des Belges, en silence, continue de réclamer plus d’unité.
Cette année, encore plus que les autres, sortez votre drapeau, comme symbole d’unité de la majorité silencieuse. Par respect pour tous ceux qui sont tombés pour notre pays, qui ont combattu et souffert, mais aussi pour tous ceux qui s’investissent chaque jour pour le bien du pays.
Un gouvernement national doit s’occuper du bien-être des citoyens : le développement économique, la prospérité, le bien-être, l’environnement, la santé publique, la sécurité, la mobilité et l’éducation. Instaurer l’apartheid sur base linguistique ne fait pas partie de sa mission.
L’union fait la force !
La particratie et la division nuisent gravement à la santé notre pays
Le président de la N-VA a annoncé, dans son vieux refrain séparatiste, qu’il souhaite négocier avec le PS, un nouveau cycle de « réforme de l’État ». « Nous voulons scinder le pays », déclare-t-il. Une vieille obsession idéologique en contradiction avec la majorité de la population, qui, tant au Nord qu’au Sud, n’est pas demandeur d’une scission. Depuis de nombreuses années, les Belges comprennent qu’ils payent le prix exorbitant d’une accumulation de régionalisations qui ont été conçues, non par pour améliorer la vie des Belges, mais pour satisfaire l’obsession idéologique d’apprentis sorciers de la politique.
Toutes ces réformes de l’État étaient censées « moderniser » l’Etat et être bénéfiques aux citoyens. Mais rien n’est moins vrai. Le morcellement des pouvoirs et des responsabilités est partout, et tout le pays en souffre. Tout le pays, sauf les mandataires politiques qui se distribuent allègrement les mandats et les fonctions pour conforter leur carrière et leur prospérité personnelle. Mais en quoi cela est-il profitable au contribuable belge ?
Une partie de notre classe politique et certains observateurs de la Rue de la Loi n’arrivent plus à imaginer d’alternatives à régionalisation. En l’absence de vision et d’idéal la séparation est devenue leur seul programme politique. Ils en ont fait un dogme. Encore et toujours, après chaque réforme, sans prendre la peine d’en évaluer la pertinence, ou plutôt d’en mesurer les conséquences, ils préparent aveuglément la suivante. Où est le bénéfice pour les Belges ? Nos finances publiques, hors de contrôle, nos infrastructures vieillissantes, nos soins de santé, au bord du gouffre, la justice, la mobilité, nos services sociaux, le chômage, l’environnement… ne sont-ils pas des sujets plus importants ?
En Belgique, le morcellement a entraîné une baisse des compétences et une disparition de la responsabilité politique.
Panneaux solaires et SPFO
Un exemple : tant en Flandre qu’en Wallonie, nous avons eu la débâcle des panneaux solaires, la gestion discutable de la crise sanitaire, les querelles au niveau de la politique environnementale et énergétique.
En matière de soins de santé, les sondages montrent que la plupart des Belges préféreraient un seul système et un seul Ministre responsable. En Flandre, la VRT a constaté, qu’il y a beaucoup plus de Belges néerlandophones qui sont favorables à la re-fédéralisation que de concitoyens qui sont favorables à encore plus de régionalisation. Le nombre de partisans d’une scission en Belgique reste faible, même si la N-VA et le VB remuent ciel et terre pour présenter tous leurs électeurs comme des adeptes des idées séparatistes – ce qui, bien sûr, ne correspond pas à la réalité. Les allocations familiales ont malheureusement été régionalisées, mais les enfants de ce pays sont-ils mieux lotis ? Certainement pas. La population ne retire aucun bénéfice des allocations familiales régionalisées.
Mêmes aspirations
Les partisans d’une régionalisation (ou d’un séparatisme) encore plus poussée aiment prétendre que le Nord et le Sud veulent des politiques fondamentalement différentes. Une affirmation systématiquement contredite par les enquêtes d’opinion. Celles-ci montrent que les Belges, partout dans ce pays, pensent de manière très similaire sur presque tous les sujets. L’opposition communautaire est volontiers cultivée dans les salons de la Rue de la Loi, mais il n’est guère ressenti au sein de la population, malgré l’effort de certains politiciens et partis politiques, d’attiser celle-ci. Le Belge, tant au Nord qu’au Sud veut un emploi décent, un revenu correct, des soins de santé de qualité, une pension honnête, une éducation de qualité pour leurs enfants, un système judiciaire qui fonctionne. Ces désirs ne diffèrent pas selon que l’on parle le néerlandais, le français ou l’allemand.
Il y a de nombreux points qui peuvent être améliorés lorsque nous examinons l’appareil gouvernemental de ce pays. Il pourrait être meilleur, plus efficace, plus professionnel, plus responsable et plus adapté aux besoins du citoyen. Mais il n’est pas nécessaire de séparer systématiquement pour y parvenir. De plus en plus de Belges sont fatigués du cirque communautaire, coûteux et fastidieux. Ils ne comprennent pas pourquoi ce pays de 11,5 millions d’habitants a besoin d’autant de gouvernements et de parlements. Par contre, ils observent que ce labyrinthe institutionnel est un obstacle à la bonne gestion et au développement.
Projet positif
La Belgique a besoin d’un projet d’avenir. Un projet visionnaire et ambitieux de nature à donner confiance pour l’avenir. Les défis sont énormes, et c’est en unissant nos forces que nous les relèverons, pas en nous séparant et en rejetant la responsabilité sur l’autre. C’est le message que les Belges attendent de leurs dirigeants et souhaitent voir diffusés par nos médias.
Le bon sens et l’avenir passe par la re-fédéralisation d’un grand nombre de compétences, en évitant les rancœurs communautaires et les débordements. Environnement, mobilité, économie, politique d’exportation, allocations familiales, politique de circulation, etc. : autant d’occasions de parvenir enfin à un projet enthousiaste, sans fixations communautaires.
Paul Bosmans
Président de l’asbl BE2030-United for Belgium
Pour justifier ce qui se passe parmi les citoyens :
Depuis 50 ans Les partis politiques belges et leurs représentants au gouvernement évitent les problèmes auquel notre pays doit faire face. Depuis 50 ans, ils fuient leurs responsabilités en tant que dirigeants en cachant ce retrait derrière un argument communautaire.
Plutôt que de relever les défis du pays et les besoins réels de la population, les partis politiques ont fait croire aux Belges depuis cinquante ans que la source du problème étaient les autres communautés. Les actions qu’ils ont entreprises consistaient principalement à opposer les Belges les uns aux autres sur des questions communautaires.
Cela justifiait la division toujours croissante de nos institutions. En blâmant toujours ‘les autres’ pour leur mauvaise gestion, nos politiciens se sont blanchis de la conséquence de leurs actions (ou de leur inaction).
En Belgique, chaque crise est suivie d’un nouveau démantèlement du pays.
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une nouvelle crise et le chaos qui en résulte provient de cinquante ans de fuite en avant. Le citoyen remarque impuissant la ruine constitutionnelle que les partis politiques nous ont léguée. A chaque crise, notre pays se porte moins bien que ses voisins et ses habitants paient toujours un prix beaucoup plus élevé.
Ce constat, clair pour de nombreux observateurs en Belgique et à l’étranger, n’arrive toujours pas à briser l’aveuglement de certains hommes politiques. À la lumière de la débâcle actuelle, ils plaident toujours pour la même recette qui a conduit le pays à cette débâcle. Même dans les moments tragiques actuels, leur agenda caché prime sur le bien commun. Dans la formation du dernier gouvernement, la priorité n’était pas de prendre des mesures pour protéger la population, mais de se chamailler pendant des mois sur le partage des privilèges et en annoncer un nouveau démantèlement de notre pays en 2024 sous le nom de « réforme de l’État » !
Réaction
Heureusement, de plus en plus de Belges, de patriotes, de citoyens ordinaires, de gens de bon sens, réagissent à cette ruée suicidaire et se réunissent à travers de nombreuses associations qui prônent une gestion efficace de notre pays.
Une crise montre l’importance de l’unité de commandement, d’une hiérarchie entre les différents niveaux de pouvoir et de la solidarité. Cela montre à quel point il est important de donner priorité aux compétences et non au clientélisme et au favoritisme. Cela montre que la robustesse et la bonne gouvernance devraient remplacer l’autosatisfaction.
Notre pays a besoin d’un projet pour l’avenir. Un projet ambitieux qui rassemble les gens. C’est
avec cet idéal que de nombreux citoyens de toute la Belgique se réunissent au sein de la plateforme BE2030 dans le but d’exprimer leur mécontentement face à la gouvernance actuelle du pays. BE2030 veut donner de la visibilité à la majorité silencieuse de nos compatriotes.
Paul Bosmans
December 2020